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La disparition du chauffage


Le concept de maison passive (PassivHaus en Allemand) est né dans les années 1970, mais les premières applications ont vu le jour à STUTTGART vingt ans plus tard, au début des année 1990.

Avant même de recourir aux dernières innovations, sa conception commence par faire appel à des solutions architecturales et respecter une logique pragmatique venue du fond des âges.

Toutes les solutions préconisées ne sont pas forcément appliquées, mais chacune représente un pas de plus vers un objectif moins illusoire qu’on ne le pense :

la disparition du chauffage

Poussé à l’extrême, le concept aboutit à... un cube. C’est à l’évidence le format qui présente le meilleur rapport surface exposée/volume. Certes, on peut avoir un coup de coeur pour un beau cube posé au centre d’un terrain, mais il est difficile de s’emballer pour 200 cubes côte à côte sur un lotissement... C’est là qu’intervient le talent de l’architecte.

« Les obligations sont strictes et nous obligent à davantage de créativité, souligne Florent Huchon, architecte du groupement des Architectes dans le pays de Gex. Sur ce plan, je pense que le bois est le meilleur matériau pour une approche bioclimatique. Il permet une intégration de grandes surfaces vitrées et de forts débords de toiture pour le confort d’été. Il répond parfaitement aux demandes actuelles de volumes modulables, extensibles et lumineux. »

Et c’est un fait : aujourd’hui, 8o % des maisons passives sont en bois. Les 20 % restants font appel à la brique creuse (style Monomur) ou, comme en Suisse, au béton banché associé à une isolation extérieure renforcée, un procédé plus onéreux mais permettant également des choix architecturaux sortant de l’ordinaire.

Celui qui, aujourd’hui, construit une maison conventionnelle, risque de se retrouver d’ici cinq à dix ans avec un patrimoine à basse valeur locative et difficile à revendre à un prix convenable. L’argent investi dans une maison passive se rentabilise tout seul avec en plus, pour les habitants, un excellent confort de vie : des pièces lumineuses, un air frais filtré en permanence, une bonne isolation phonique et une température constante de jour comme de nuit. Sans parler de la satisfaction de participer à la protection de l’environnement.

Laurent R

A propos de l'auteur Laurent R :
Rédacteur Lire la suite... Site internet : Passive Attitude



La naissance d’un standard européen

Étant donné son succès outre-Rhin et sa diffusion en Suisse et dans nombre de pays de l’Union européenne, les normes de la PassivHaus ont vocation à devenir un standard européen. Un standard particulièrement exigeant qui se résume en quatre points : Pour être qualifiée de « passive », une maison doit afficher...

1. Un besoin de chauffage inférieur à 15 kWh /M2/ an, soit environ 20 fois moins qu’un logement moyen dans la France d’aujourd’hui.

2. Une étanchéité à l’air proche de la perfection. Ce qui implique une construction extrêmement rigoureuse mais aussi une ventilation sophistiquée.

3. Une demande totale d’énergie (comprenant électricité domestique et eau chaude sanitaire) inférieure à 42 kWh/m2/an.

4. Un besoin en énergie primaire inférieur à 12o kWh/m2/an, ce qui implique l’utilisation d’énergies alternatives (solaire thermique par exemple pour produire l’eau chaude sanitaire sur la majeure partie de l’année, et un système d’appoint de chauffage comme une micro-pompe à chaleur branchée sur l’aération centralisée).

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